mercredi 19 mai 2010

Le suivi de deuil

Mon travail en suivi de deuil s’articule selon les cinq étapes du deuil établies par Suzanne Pinard.

La première appelée le déni, permet d’absorber le choc et de travailler aux préparatifs funéraires.

La deuxième, la désorganisation, amène l’endeuillé à vivre les émotions de tristesse, de colère, et d’impuissance.

La troisième, la réorganisation, aide la personne à commencer à faire la paix avec le décès, à entrevoir les bons côtés de l’expérience.

La quatrième, la réappropriation de sa vie, l’endeuillé retrouve sa sérénité peu à peu, se sent moins émotif, et intègre son expérience de deuil.

La cinquième, la guérison, permet à l’individu de transformer sa relation avec le défunt , de faire la paix avec tous différents, ou regrets et de reprendre sa vie dans la joie.

On a tendance à penser que le suivi de deuil ne convient que lorsqu'il y a décès, mais bien des situations de pertes nous amènent à vivre des deuils difficilement.

Divorce, perte d'emploi, déménagement, perte d'amis ou de proches suite à un désaccord, ou encore les enfants qui quittent le nid familial.

Vous avez besoin d'un soutien ou d'un suivi suite à une perte ou un deuil, n'hésitez pas à communiquer avec moi.

mardi 4 mai 2010

L'estime de soi

L’estime de soi

Bonjour à vous. Aujourd’hui,l’estime de soi, ou comment une personne s’évalue elle-même, ou encore, quelle valeur se donne-t-on.

En fait, l’estime de soi repose sur deux unités de mesure bien distinctes, telle que si bien exprimé par un de nos grands de la psychologie au Québec, Jean Monbourquette.

Il y a d’abord l’estime ou la valeur que l’on se donne en rapport avec nos actions. C’est d’ailleurs cette approche du travail sur l’estime de soi qui est très prisée de nos jours. Or donc, chaque fois que nous accomplissons des actions dont nous sommes fiers, nous contribuons à augmenter notre estime personnelle, surtout si nous réalisons consciemment que nous ressentons cette fierté. Toutefois, c’est par la confiance que nous cultivons, qu’il devient possible d’identifier l’estime de soi. On dit d’ailleurs en psychothérapie que l’estime de soi ne se travaille pas, c’est la confiance en soi qui amène à renforcer et établir l’estime.

Ensuite, il devient important de croire en soi, de non seulement constater nos réussites ou nos actions mais de s’en attribuer le mérite, d’oser se reconnaître, se féliciter, se complimenter.

Le deuxième volet du travail sur l’estime de soi est la valeur fondamentale que l’on se donne. La première mesure de l’estime de soi est sur «le faire» la deuxième est sur «l’être». Monsieur Monbourquette fait d’ailleurs la distinction en l’appelant cette fois, l’estime DU soi. Cette mesure est donc en lien avec la valeur intrinsèque que nous possédons tout simplement du fait que nous existons, que nous avons été placé sur cette terre ou encore que c’est ce spermatozoïde qui a rencontré cet ovule pour que nous venions ici-bas. Dans l’estime DU soi, chaque individu a une valeur égale et intouchable, peu importe ses actions, son statut ou son état.

Donc, pour arriver à établir une estime de soi solide et soutenante, il faut croire en sa valeur profonde, se convaincre de sa place et de son rôle dans le monde et s’appuyer sur ses actions et réussites pour voir la personne importante et de valeur que nous sommes.